Beaucoup de femmes choisissent le freelance soit parce que le monde du travail les pousse dehors et ne s’adapte pas à leurs contraintes (postes évaporés et accueil violent au retour de congé maternité, intolérance pour les contraintes familiales...), soit parce qu’elles réalisent qu’elles méritent mieux.
Le freelancing ce n'est pas de la "liberté" comme beaucoup de gens aiment le croire. C'est une reprise de contrôle sur le travail, sur son temps, sur la valorisation (sonnante et trébuchante) de son talent, sur les gens avec qui on travaille, les environnements qu’on tolère…
Les freelances le savent, l’indépendance n’est pas vraiment de la liberté, car chaque avantage vient avec une contrepartie. On gère son temps MAIS il y a de l’incertitude. On est flexible MAIS chaque jour off est un jour sans revenu. On peut bien gagner sa vie MAIS il faut gérer sa mutuelle, sa retraite et sa prévoyance. On échappe à la hiérarchie MAIS on doit gérer une entreprise. On est autonome MAIS on n’est pas managé·e.
Cette newsletter a été rédigée en partenariat avec Séverine Bavon, co-fondatrice d’Acracy et de la newsletter CDLT, qui a répondu aux questions de Sorcière ta mère. Abonnez-vous à CDLT, la newsletter hater-generated content bi-mensuelle sur le monde du travail. Sort le jeudi mais le mood est "comme un lundi".
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Mais pour les femmes, cette reprise de contrôle a un sens tout particulier. Beaucoup choisissent le freelance soit parce que le monde du travail les pousse dehors et ne s’adapte pas à leurs contraintes (postes évaporés et accueil violent au retour de congé maternité, intolérance pour les contraintes familiales, culture du présentéisme qui valorise le temps passé sur une chaise plutôt que la qualité, afterworks et “à-côtés” pas si facultatifs que ça)... soit parce qu’elles réalisent qu’elles méritent mieux.
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