Merci maman, mais tais-toi.

On aime les mères tant qu’elles sourient, mais dès qu’elles parlent de charge mentale, de solitude, de violence ou de burn-out… ça gêne. La fête des mères, cette fête qui en dit plus sur notre hypocrisie que sur notre amour.

Sorcière ta mère
3 min ⋅ 21/05/2025

Bonne fête maman. Vraiment ?

Chaque année, c’est le même cirque. Fin mai, on se prend une avalanche de “Merci maman”, “Tu es notre héroïne”, “On t’aime fort”… et c’est beau… mais c’est aussi très hypocrite.

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L’invisibilisation des difficultés rencontrées par les mères

Parce que derrière la célébration marketing se cache une réalité bien plus amère : être mère, en 2025, reste un combat pour les femmes. Un combat quotidien contre l’isolement, le burn-out, la dépression post-partum, la charge mentale, les violences obstétricales, le sexisme au travail, les jugements sur le choix d’allaiter ou non, l’absence de congés décents…

Alors non, on ne va pas se réjouir d’une journée qui glorifie la maternité tout en invisibilisant les difficultés de celles qui la vivent.

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Sorcière ta mère

Sorcière ta mère

Par Gala Avanzi

Autrice / essayiste et rédactrice, Gala Avanzi lutte contre les injonctions faites aux femmes et pour leur droit à disposer librement de leur corps via sa newsletter Sorcière ta mère et ses deux comptes Instagram. Elle a publié l’essai No Bra, ce que ma poitrine dit de moi aux éditions Flammarion en 2021 et l’essai Les seins, toute une histoire aux éditions Mango en 2023.

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