J'ouvre Instagram, je scrolle, et une avalanche de visages lisses, de tailles fines et de peaux parfaites défile sous mes yeux. Impossible d’y échapper : les filtres et retouches sont omniprésents et sont devenus la norme sur les réseaux sociaux. Jusqu'à me faire oublier ce à quoi nos corps ressemblent vraiment.
👀 Dans ce numéro : la dictature du filtre parfait 👀
- Comment ils imposent un idéal inatteignable.
- Pourquoi on en est venu à douter de notre propre reflet.
- Et comment s’en libérer sans renoncer à se sentir belle.
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Je ne parle pas de retouches légères. Je parle de cette peau floutée par défaut sur nos téléphones. De ces visages clonés par les apps. De cette esthétique imposée qui s’infiltre jusque dans notre inconscient. Et moi aussi, parfois, j’oublie. J’oublie ce que c’est, un vrai visage. Un corps sans filtre.
La retouche photo et les filtres ne sont plus l’exception. Ils sont devenus la règle.
Les filtres, ce sont ces effets appliqués à une image pour en modifier l’apparence, que ce soit en termes de couleurs, de texture, de netteté ou de lumière. Le problème avec ça ? Ils transforment notre perception du corps idéal et renforcent des standards de beauté toujours plus inaccessibles…
Et dans ce grand carnaval de l’apparence, les corps « réels » deviennent suspects, presque indésirables.
Les filtres nous collent à la peau. Littéralement. Et plus insidieusement encore : ils nous collent à une version de nous-mêmes qui n’existe pas.
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