Ah non, moi je suis pas féministe (et bonne journée de la femme) !
“Ah non, moi je suis pas féministe.” Cette phrase, on l’a entendue des dizaines de fois. Parfois suivie d’un maladroit “…mais je suis pour l’égalité quand même !” ou d’un “…je déteste les extrêmes”. Le mot féministe est devenu tabou, presque un gros mot. Pourquoi ?
Sorcière ta mère
4 min ⋅ 08/03/2025
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- Le féminisme, un mouvement violent ?
- Pourquoi le mouvement féministe a été dénaturé.
- Féministe, pas humaniste.
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“Ah non, moi je suis pas féministe” : on connaît tou·tes quelqu’un qui l’a dit. Peut-être même que ça vous est déjà arrivé ?
Alors, pourquoi a-t-on peur de dire qu’on est féministe ?
Avant tout, il est important de rappeler que le système en place est incroyablement violent à l’égard des femmes, mais il n’est pas forcément reconnu comme tel par la majorité. Ainsi, s’y attaquer et tenter de le renverser donne de facto une image très violente du mouvement féministe qui, à la base, est plutôt pacifiste… Parce qu’en effet, qu’attend-on du féminisme ? Qu’on arrête de nous violer, de nous battre, de nous tuer. Qu’on commence à nous payer, qu’on nous respecte, qu’on nous estime, qu’on arrête de voler notre travail et de se l’attribuer, qu’on arrête de nous couper la parole, de nous invisibiliser… Ce n’est pas le féminisme qui est violent et extrême, c’est le système dans lequel on vit.
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